Le 28 janvier dernier, dans une lettre adressée à tous les personnels des lycées, Jean-Michel Blanquer écrivait :
Cette période de crise que nous traversons depuis deux ans continue, avec la diffusion du variant Omicron maintenant, à perturber en partie les enseignements et donc la préparation des élèves au baccalauréat. […]L’exigence de ne léser aucun élève, quelles que soient les conditions d’apprentissage rencontrées, ainsi que la volonté de reconnaître son engagement dans son travail scolaire et de lui garantir le parcours de formation le plus serein possible pour le préparer à son avenir sont notre boussole.
Un guide publié ensuite sur Eduscol détaille les aménagements prévus pour les épreuves de spécialité. L’épreuve orale anticipée de français a également été adaptée. En revanche, aucun aménagement n’est prévu pour les épreuves de philosophie des voies générale et technologique.
L’APPEP a adressé en mars dernier à la Dgesco une série de propositions, notamment pour aménager les épreuves de philosophie du premier et du second groupe. La Dgesco lui a opposé une fin de non-recevoir.
Cette réponse est incompréhensible. En effet, l’enseignement de la philosophie n’a pas été moins perturbé cette année que les enseignements de spécialité et de français. Dans ces conditions, pourquoi l’épreuve de philosophie est-elle la seule épreuve terminale à ne pas faire l’objet d’une adaptation ?
L’APPEP demande donc avec insistance :
- qu’un sujet de dissertation et un sujet texte soient ajoutés à l’épreuve de philosophie (trois sujets de dissertation et deux sujets texte) ;
- pour l’oral de philosophie du deuxième groupe, que les professeurs de philosophie puissent indiquer sur les listes d’oral quelques textes courts sur lesquels le candidat pourra être interrogé.
