13 mars 2010
La Sorbonne, amphithéâtre Bachelard 14h – 18h
Dans le cours actuel des réformes, dont la précipitation oblige chacun à parer au plus pressé, il est important d’engager une réflexion la plus large possible sur la situation de la philosophie dans l’enseignement supérieur.
Le nombre dérisoire de postes de Maître de conférences offerts chaque année contribue à affaiblir les départements de philosophie. La chute libre du nombre de postes aux concours de recrutement conduit les étudiants à choisir d’autres études. Cette fragilisation sans précédent s’inscrit dans un contexte plus général de défiance à l’égard de la recherche et conduit les UFR à présenter des résultats quantifiables et des parcours « professionnalisants ». Quelle place la philosophie peut-elle trouver dans ce cadre ?
Les discours actuels contre les classes préparatoires risquent de réveiller des antagonismes artificiels avec l’Université qui oublieraient ce que ces deux voies ont de complémentaire.
Mais se concentrer sur l’Université et les classes préparatoires, c’est omettre que la philosophie a aussi sa place dans certains BTS, dans les études de médecine, de droit dans des écoles d’art, d’ingénieurs, dans les I.E.P., les I.U.F.M., au C.N.R.S., au C.I.Ph. et bien sûr dans les Grandes écoles.
On peut croire qu’il y a entre tous ces lieux des intérêts différents et même divergents. C’est pour tenter de dégager ce qu’il y a de commun à ces multiples situations que l’APPEP invite tous les professeurs de philosophie de l’enseignement secondaire et supérieur à cette journée de réflexion.